Après l’incertitude liée à la pandémie, l’effondrement des marchés provoqué par le conflit ukrainien… Face à tant de volatilité, quelle conduite tenir pour limiter les impacts sur votre épargne boursière ? Vos premiers réflexes ne sont pas toujours les plus opportuns. Quelles précautions prendre ? Quels écueils éviter ? Découvrez cinq conseils pour agir sans s’affoler.
1. Rester investi
Quoi qu’en dise la sagesse populaire, vendre dès que les marchés baissent peut s’avérer contreproductif. Car en réduisant votre exposition aux marchés, vous diminuez aussi vos chances de profiter d’un futur rebond potentiel. Avant tout arbitrage, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre banquier et des experts qui sauront vous aiguiller, toujours selon votre sensibilité au risque et votre horizon de placement.
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2. Diversifier davantage
Même en temps de crise, tous les cours n’évoluent pas de la même manière. En investissant dans des valeurs décorrélées entre elles, vous limitez le risque global de votre portefeuille. Diversifier permet en effet d’annuler les performances négatives d’un investissement grâce aux performances positives des autres investissements.
Pour diversifier efficacement, vous pouvez répartir vos avoirs entre différentes classes d’actifs (actions, obligations, monétaire, immobilier…), différents secteurs d’activité (santé, énergie, banque, automobile, nouvelles technologies…), zones géographiques (Zone euro, Asie, États-Unis, Amérique du Sud…), capitalisations boursières (grandes entreprises, PME…), types de sociétés (entreprises familiales, jeunes pousses…), etc. Quoi qu’il en soit, cette diversification doit tenir compte de vos préférences, de vos objectifs et de votre profil d’investisseur.
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3. Investir régulièrement
Pour atténuer les risques d’un placement en période de volatilité, l’idéal est de continuer à investir un petit montant chaque mois quelle que soit la tendance boursière, plutôt que la totalité d’un coup. De cette façon, vous lissez les risques de pertes sur le long terme.
Disponibles pour la plupart des placements, les versements automatiques vous permettent d’investir sans y penser : il suffit de définir le montant et le rythme de versement souhaité (mensuel, trimestriel…). Vous épargnez régulièrement et sans effort !
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4. Rééquilibrer son épargne
Une crise majeure comme le conflit ukrainien a le potentiel de redistribuer durablement les cartes sur les marchés, aussi, il peut être judicieux de revoir la répartition initiale de votre épargne boursière sur les différentes classes d’actifs, zones géographiques, secteurs d’activité… L’objectif : rester au plus près de l’allocation qui vous a été conseillée au départ et qui reflète vos objectifs et votre sensibilité au risque. Rapprochez-vous de votre banquier privé pour en savoir plus.
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5. Rester à l’écoute du marché
Les crises et après-crises peuvent être porteuses d’opportunités. Sans perdre de vue vos objectifs de placement, gardez un œil sur l’évolution des marchés. Besoin d’aide pour cerner les tendances ? N’hésitez pas à demander conseil à votre banquier privé : il saura mobiliser les expertises pour apporter des réponses à vos questions.
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