Laure Varastet
Nouvelle fenêtreProfil LinkedIn de Laure VarastetIngénieure patrimonial
En savoir plusDécouvrir ses articlesNeuf ans : c’est l’âge moyen du premier achat en France.
Selon le baromètre 2023 de la FBF, 46 % des enfants de 8 à 14 ans reçoivent de l’argent de poche et 97 % ont déjà réalisé un achat avec leur propre argent.
Ce qu’ils achètent : des bonbons (37 %), des jouets (33 %), des jeux vidéo (31 %), des livres et des vêtements (30 % environ).
Sans surprise, plus d’un enfant sur deux (55 %) a déjà réalisé un achat sur internet, dont 12 % sans l’autorisation des parents.
S’ils sont majoritairement influencés par ce que leurs amis possèdent (80 %), environ 55 % des enfants disent que leurs achats sont influencés par les réseaux sociaux, les publicités en ligne et les influenceurs.
Autre conclusion de l’étude : les notions bancaires des enfants s’améliorent. Par rapport au baromètre des années précédentes, ils sont moins de la moitié à avoir besoin qu’on leur explique comment fonctionnent un compte ou une carte bancaire.
En revanche, les concepts financiers plus complexes leur échappent : 68 % des enfants ignorent comment fonctionnent la bourse ou les actionActionC’est une part de société dans laquelle une personne investit. Acheter une action, c’est donc mettre un capital à la disposition de l’entreprise, qui, à la fin de l’exercice financier, peut reverser une part de ses bénéfices (appelée « dividende ») à ses actionnaires.s.
Et si je profitais de la rentrée pour initier mes enfants à l’épargne ? Après tout, plus d’un enfant sur deux (54 %) est en attente de pédagogie sur cette notion.
Pour épargner sans effort, j’explique à mes enfants que l’idéal est de mettre un peu de côté régulièrement plutôt qu’une grosse somme d’un coup. Il suffit de définir le montant et le rythme de versement souhaité : hebdomadaire, mensuel…
Ce principe s’applique aussi bien à la tirelire qu’aux supports d’épargne.
On peut ouvrir un livret A à son enfant dès sa naissance. L’intérêt : constituer une épargne rémunérée entièrement défiscalisée, à partir de 10 € par mois seulement et dans la limite de 22 950 €. Une fois ce livret plafonné, et dès les 12 ans de l’enfant, je peux mettre un surplus d’épargne disponible sur un livret Jeune (plafonné à 1 600 €). Dans les deux cas, à partir de 16 ans, mon enfant pourra faire des retraits sur ses livrets, sauf si, en tant que représentant légal, je m’y oppose.
L’assurance vie, c’est le support d’épargne idéal pour un enfant dès son plus jeune âge. Elle permet de constituer et de valoriser un capital sur le long terme, avec une espérance de rendement supérieur aux livrets d’épargne et sans plafond de versement. En souscrivant un tel contrat dès aujourd’hui, mon enfant pourra, à sa majorité, faire des retraits dans le cadre fiscal avantageux de l’assurance vie.
Enfin, je peux souscrire un PER au nom de chacun de mes enfants mineurs et y faire des versements réguliers. L’avantage ? Valoriser une épargne sur la durée et dans un cadre maîtrisé puisque les capitaux sont bloqués jusqu’au départ à la retraite, sauf pour l’achat de la résidence principale. Tant que mes enfants sont rattachés à mon foyer fiscal, je peux déduire mes versements de mon revenu imposable dans la limite de plafonds propres à ma situation (jusqu’à 10 % du plafond annuel de la sécurité socialePlafond annuel de la Sécurité socialeLe plafond de la Sécurité sociale est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales (une partie des cotisations d’assurance vieillesse, contribution au Fonds national d’aide au logement, cotisations aux régimes complémentaires de retraite…) et de certaines prestations de Sécurité sociale. Chaque année, il est revalorisé en fonction de l’évolution des salaires, conformément aux règles prévues par le code de la Sécurité sociale.).
Je contacte mon banquier privé pour en savoir plus !
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